top of page
Entre les ombres
Entre les ombres reflète un été trop chaud que l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres, aux heures tardives. Le sable entre les mains, le bleu aussi. Une lumière, une poussière que l'on retient. Ici le sable glisse et se cristallise. Les corps courbent, rident dans l'eau opaque. Le temps semble figé dans ses instants fragiles et éphémères qui nous traversent et nous habitent.
Été 2020
Série de 11 photographies
D’après négatifs 6x6 numérisés
Dimensions variables
Animal (en cours)
Entre les ombres
Entre les ombres est un projet en cours. Il reflète un été trop chaud quel l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres.
été 2020
Entre les ombres
Entre les ombres est un projet en cours. Il reflète un été trop chaud quel l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres.
été 2020
Entre les ombres
Entre les ombres est un projet en cours. Il reflète un été trop chaud quel l’on vit dans l’obscurité. Une sécheresse, une chaleur que l’on fuit entre les ombres.
été 2020
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Appréhender la terre
Mon amour, raconte moi le printemps.
Projet documentaire et poétique sur notre installation familiale dans une ferme en Bourgogne.
Depuis peu nous avons laissé nos horizons bleus pour des vagues de verts, nous avons quitté notre appartement citadin pour une ancienne ferme où tout est à créer, l’espace d’habitation à bâtir, le champ à planter. Les enfants ont modifié leurs habitudes et tentent de s’approprier ce nouveau territoire. Submergée de verts, je souhaite témoigner des corps changeants, de l’amour qui s’immisce, et de l’enfance qui s’affirme mais aussi la ferme en chantier, la nature et la vie animale dans sa diversité.
Le cri du vivant qui s'incarne, les racines, la terre qui déborde, nos mains gelées par le givre, nos corps qui se perdent dans l'eau brune du lac, les murs que l'on remonte, les fleurs qui se fanent, les arbres qui ploient, les fruits qui pourrissent, nos coeurs sur le seuil qui se fissurent, la vie qui s'emballe et se renverse dans les creux.
Chapitre à venir
Photographies argentiques et poèmes
le soleil qui se lève sur nos matins brumeux
vos pas dans l'herbe humide
le cris discret de la vie qui s'éveille
la douceur des jours façonnés de vert
nos attentes qui s'étirent
nos rêves qui étouffent
et le retour de l'automne
la nuit
on s'endort ensemble
nos corps qui démangent
nos plaies qui affleurent
laissent passer le froid
bottom of page